Au commencement…
Lancer un nouveau projet, c’est toujours une aventure.
Nul ne peut prédire ce qu’il va se passer, et bien malin celui qui promet monts et merveilles sur la durée alors qu’il ne sait même pas ce qu’il y aura pour dîner ce soir.
Depuis mes premiers pas sur internet, il y a bientôt vingt ans, j’ai toujours créé ce qu’on appelle aujourd’hui “du contenu” autour de mes passions : les comics, la musique, le cinéma, les mangas, ou encore l’animation…
Écrit, audio, vidéo, sur des blogs, des sites, dans des podcasts, sur des plateformes diverses et des applications chronophages dédiées à satisfaire l’ego dont nous sommes tous dotés, n’en déplaise aux plus menteurs d’entre vous.
Aussi, à l’heure où des plateformes telles que Youtube ont délaissé la création pour la viralité, où Instagram ne nous fait plus exister pour ce que l’on fait, mais pour ce que l’on paraît, et où Twitter ressemble à une sorte de PMU malfamé où la provocation décérébrée est devenue un art de vivre pourvu qu’elle comble un manque d’attention, trouver le bon endroit pour s’exprimer tranquillement n’est pas chose aisée.
Retrouver un lien direct avec ceux qui veulent suivre votre travail, sans algorithme, ni coupure pub intempestive, c’est visiblement la promesse de Substack, et c’est ce qui m’a amené ici.
Bien sûr, en mettant de côté tout système de recommandation ou de viralité, il y a peu de chances que je retrouve ici les 30 000 abonnés de ma chaîne Youtube. Mais avec le temps, la course aux chiffres et la pluie de statistiques balancée par les plateformes pour mettre la pression aux créateurs sont définitivement devenues un frein à la création. Sans parler de l’obligation de lisser ses productions si l’on veut espérer garder un minimum de visibilité, y compris auprès des personnes qui ont décidé de vous suivre.
Rester prisonnier d’une recette, d’un format, d’une plateforme, c’est déjà sacrifier un peu de ses envies de création pour satisfaire des objectifs qui ne sont pas les nôtres.
Du coup, que vous soyez 10, 20 ou 50 à me suivre ici n’a que peu d’importance.
Évidemment, voir son humble travail apprécié ou reconnu est toujours plaisant.
Mais pouvoir partager avec vous mon dernier coup de coeur ciné, comics ou manga sans limite de temps, de caractères, ou sans devoir lisser mon discours pour faire plaisir à une machine allergique aux grossièretés fleuries, est devenu ma priorité.
Et après ?
De toute évidence, et à l’image de tout ce que j’ai pu faire avant sur internet, ce Substack n’est pas une finalité.
C’est un canal supplémentaire pour partager ce que j’aime, tout en combinant une liberté de ton à un outil qui m’a semblé à la fois simple et efficace.
Le temps étant précieux, et mes disponibilités pour me consacrer à de futurs projets incertaines à l’heure où j’écris ces lignes, j’ai pensé que garder un endroit où je pourrais écrire, indéniablement ce que j’ai toujours préféré dans ma démarche créative, était une bonne solution pour ne pas totalement disparaître des écrans radars tout en continuant à user d’un peu de mon temps libre pour faire ce que j’aime.
Si je ne promets pour le moment aucune fréquence fixe de publication sur Substack, puisque je ne sais même pas ce que je vais manger ce soir, j’espère que vous prendrez plaisir à lire mes modestes contributions, et peut-être même que vous découvrirez ici quelques-unes de vos futures lectures, ou le futur film bizarre que vous recommanderez à vos potes !
Si vous découvrez Substack, vous constaterez par vous-même que son utilisation est des plus simples pour le lecteur : vous vous inscrivez à la newsletter avec votre adresse mail. Et c’est tout.
À l’avenir, certains articles, dont le contenu pourrait être sensible ou choquant pour le commun des mortels, seront réservés aux souscripteurs de la formule payante mensuelle (5€, le minimum imposé par Substack) ou annuelle (35€, prix que j’ai estimé être plus juste et plus proche de ce que vaut mon travail).
L’argent, c’est caca, on le sait, donc avant que quelqu’un ne crie au scandale : le but de cette newsletter n’est en aucun cas de me remplir les poches, et c’est pour cela que la majorité des articles restera accessible à tout le monde.
Aussi, la souscription payante est avant tout une démarche personnelle que vous pouvez faire pour soutenir mon taff, l’argent récolté étant réinvesti dans du matériel qui me facilite la vie pour travailler.
On ne le rappellera jamais assez, mais soutenir les créateurs que vous appréciez est la chose la plus importante à faire sur Internet.
Partagez ce qui vous plaît, ne tombez pas dans le piège de mettre en avant du contenu volontairement créé pour provoquer l’indignation et propager un message négatif, car c’est sûrement la pire utilisation que vous puissiez faire de votre temps et de votre énergie.
De mon côté, loin d’être blasé par ces années de productions diverses, dont je ne garde vraiment que du positif en terme d’expériences et de rencontres, je suis plus qu’enthousiaste à l’idée de me lancer dans cette nouvelle aventure !
En attendant, n’oubliez pas de me suivre un peu partout sur le web et de partager ce premier post sur vos propres réseaux si le cœur vous en dit !
Merci pour votre soutien, la suite arrive très vite !
Il est vrai que internet et youtube c'est devenu n'importe quoi . L'évolution d'internet m'écoeure c'est bien loin du but premier ( partage échange ...) . La chaine e-penser est écoeurée par tout ça . Lui aussi à quitter youtube . le niveau sur you tube , c'est devenu pré ado comme les réseaux sociaux avec les pré ados et au final les journalistes qui viennent en bout de course pour faire la promotion ou descendre les films , séries ou autres ... vive la génération 2.0 avec tout ce que cela sous entend ...
PS : Tu es le seul youtubeur avec la chaine e-penser qui est toujours resté fidèle à ses principes , contrairement aux autres youtubeurs qui font juste des vues faciles et des vidéos pour le pognon !!
Super article 👍 Tu as tout résumé. C’est une « ère internet » un peu difficile pour les personnes qui souhaitent partager du contenu plutôt que de la viralité, du buzz et de la hype. Je ne peux que te dire bravo pour cette prise d’initiative vers le chemin de ta liberté de partages de contenus 🙌